Jim
Murple Mémorial
A
mi-chemin entre le rocksteady, le ska, le bluebeat, le rythm'n'blues,
la soul ou encore le rock'n'roll, la musique du Jim Murple Memorial
offre l'évasion et la chaleur des Caraïbes des années
60.
Volontiers retro, leur musique est une forme d'hommage à
un style que le groupe définit lui même comme du
rythm'n'blues jamaïcain.
Se
retrouver à un concert des Jim Murple Memorial, c'est exécuter
un saut dans le temps et dans l'espace.
Une douce exploration des beaux jours du Rythm'n Blues jamaïcain
des années 60.
Cette mouvance musicale, influencée par le Rythm'n Blues
nord-américain des années 50 qui fit la gloire des
Duke Ellington, Guy Lombardo, Glenn Miller et consorts, pénètre
dans l'île de la Caraïbe et révèle des
artistes tels que Laurel Aitken ou les Skatalites.
Dans la pure tradition des chanteurs et des orchestres big band
de la "black music", Jim Murple Memorial revisite, sans
fioritures, des standards immortels du ska, du reggae, du boogie,
du rocksteady ou de la soul, avec par moment, des saveurs plus
latines, voire des parfums jazzy, notamment sur "Let's spend
some love", quatrième album, sorti en avril 2003.
Le "complexe du blanc" mis de côté, les
parisiens ne se contentent pas de reprises mais composent également,
transmettant l'héritage du Rythm'n Blues Jamaïcain.