Fasciné par l’énergie, la folie et la démesure des fanfares macédoniennes ou moldaves, le SMO a su se les réapproprier pour créer son propre univers sonore et visuel : sorte de bastringue surexcité, alternatif et intemporel, empreint de spiritualité et d’humanité. Puisant sa sève musicale dans les folklores klezmers, balkaniques ou orientaux, ce quintet pirate est une véritable machine à danser populaire et mondialisante, capable de fédérer ethnies et générations différentes. Ska, jazz, punk, bastringue, ce bal d’un nouveau genre, suave et sauvage, porte les âmes vers les hauteurs et les corps vers la transe.
Bâti sur les cendres encore chaudes des mythiques Namas Pamos et Ramsès, le SMO se compose de cinq frères d’âme et de musique : les frères Godillo.
Le SMO s’articule donc autour de l’autoproclamé chef du village Giuseppe Miguel, violoniste gouailleur, personnage charismatique au regard énigmatique et à l’accent improbable. Trompette, tuba et voix : el grande Emilio, dandy souffleur de grande classe, iconoclaste et improvisateur précoce, clarinette et voix : el mysterious Bernardo, charmeur de serpents, primitif et épileptique, batterie et percussions : el maestro Mario, chef d’orchestre imperturbable et impitoyable, véritable métronome vivant, piano et chant : el cavaliero Esteban, crooner, enjôleur, les mains et la voix de la séduction. |