Liléa Narrative voit le jour en bricolant sur un vieux synthé et un Atari en fin de vie. Déjà très attiré par les esthétiques musicales défendues par des labels comme Warp ou Ninja Tune, Liléa Narrative fait ses armes sur ses premières machines. Il sample, hache, triture les sons, passe du piano au logiciel…
Mais c’est en découvrant les productions de Blockhead, DJ Signify ou Jneiro Jarel, que Liléa Narrative prend conscience de la profondeur qu’il veut donner à sa musique.
En étirant les références du hip hop instrumental et en assumant pleinement ses influences, Liléa Narrative compose un electro hip hop sombre, puissant et intensément mélodique. Sur des beats appuyés, Liléa Narrative peaufine les ambiances, à coups de voix samplées et de claviers, sources de mélodies accrocheuses et délicates. Pas étonnant donc que Tes (Lex Records), Mutha (Margate Records) ou Cowboy (chanteur anglais de folk minimale), pourtant d'horizons bien différents, se soient retrouvés sans mal dans l'univers de Liléa Narrative.
Liléa Narrative est accompagné sur scène par le VJ Mister Joux, créateur d'une installation vidéo dont la recherche graphique, à la fois poétique et percutante, immerge le spectateur dans un univers visuel tourmenté. Femmes, paysages urbains, films en noir et blanc, Super 8, animations composent une succession de scènes aux ambiances sombres et contrastées.
Repéré par les programmateurs du festival Nördik Impakt en novembre 2006, puis aux Bars en Trans à Rennes, Liléa Narrative devient, en live et avec ce premier opus, un sérieux prétendant sur la scène electro hip hop française.
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