Entre musique des Balkans et rock français, La Caravane Passe fait un véritable appel à la fête. Depuis fin 1999, le public est nombreux et répond présent quand il s’agit de danser et de se défouler sur leurs rythmes tsiganes endiablés.
La Caravane Passe a un univers, un répertoire et une langue qui lui sont propres : l’universelle Fiesta ! Des airs qu’on retient facilement, des paroles dans des langues métissées, et une énergie à toute épreuve.
C’est à ça qu’on carbure quand on va à un concert de « La Caravane ». On n’a plus seulement un groupe de musique tsiagne, mais un groupe alternatif qui impose la fête au-delà des cultures.
« … Place aux « intergitans du spectacle » comme aiment à se définir les membres de la Caravane Passe. Là aussi pour l’occasion, on a sorti la quincaillerie. Chaîne en or au cou, chemise blanche largement ouverte sur un torse velu, ajoutez borsalino et grosse chevalière et vous entrez dans l’univers « alternateuf ». Toma, banjo en bandoulière chante dans toute les langues, réelles ou inventées. Là encore, le quintet nous fait voyager ; des camps gitans catalans aux péniches sur le Danube. Véritable bouillon de culture, le groupe s’éclate depuis cinq ans dans la collision des styles, n’hésitant pas à entonner des chants traditionnels sur des rythmiques hip hop. Quand Miserlou, le thème du film Pulp Fiction est ici revisité à la sauce slave, on frise la transe. Pas besoin de réfléchir, les jambes s’actionnent toutes seules. En bon catalan, Llugs prend à son tour le micro et use de cette emphase mélodramatique qui vous hérisse les poils sur tout le corps…
Là où la Caravane Passe, vos pieds trépassent ! » RFI Musiques le 16 Mai 2006 |