Debout sur le Zinc, c’est la première scène et le poème de Prévert tout à la fois. Ainsi les sept musiciens de DSLZ donnent avec ardeur à voir et à entendre.
A les regarder si différents, évoluer en harmonie, on perçoit un des principes fondateurs de leur musique : le Mélange.
Après un 1er album éponyme en 1999, L’Homme à tue-tête (sorti en mai 2001) fixe les ingrédients toniques mélodiques et rythmiques du groupe, assied son identité forte et retient l’attention de la critique (fff Télérama, 3 cœurs Nouvel Obs, etc.)
Depuis, les DSLZ tournent aux quatre coins de la France, ainsi qu’en Tchéquie, Pologne, Hollande, Suisse, Italie, Allemagne, Russie, font salle comble (entre autre) à l’Elysée Montmartre et à la Cigale, et participent grâce aux Ogres de Barback au dernier disque de Pierre Perret.
Les DSLZ ont achevé l’enregistrement de leur 4ème album Les Promesses en avril 2006 toujours avec la complicité du réalisateur Stéphane Prin (JL Murat, Camille…)
Leurs instruments acoustiques résonnent toujours à la voix des trois chanteurs dont les textes nous rappellent que nous sommes faits pour ressentir et que les émotions, ça fait du bien !
Les Promesses, en plein cœur
C’est un album étonnant, exceptionnellement varié, aux accents tour à tour mélancoliques, joyeux, drôles, subtils, toujours vibrants d’émotion ; et ce mélange de rock, de kleizmer et même de seventies et de raï, fait l’originalité et la richesse de la musique des Debout sur le Zinc.
Les textes profonds, poétiques, humoristiques, capturent l’humeur du moment et aussi l’humeur d’une génération ; entre peur de l’avenir, angoisse existentielle, déclaration d’amour à la musique, peines et joies de cœur et désir d’enfant.
C’est toute la vie qui défile dans cet album, la vie avec ses promesses et ses déceptions, ses attentes et ses craintes, la vie magnifiée et sublimée par les instruments de ce groupe de virtuoses, de poètes, de troubadours des temps modernes.
Des voix différentes, tour à tour douces ou rock, qui sont un sursaut de vie, de joie, du pur bonheur…
On ressent dans cet album l’énergie de la scène de laquelle le groupe est passé maître. Une explosion d’impressions, de sensations, de vibrations qui touchent en plein cœur.
Eliette Abécassis
Ecrivain : « Qumran » (1998), « La Répudiée » (2002), « Mon Père » (2004)
Scénariste : « Kadosh » d’Amos Gitaï (1999)
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