« Suite à la sortie de « Bogue » et à la mise en stand-by de Programme, j’avais
envie de stopper l’écriture dans mon coin et de donner naissance à un projet
collectif. J’ai d’abord pensé à un journal audio collectif, « Le brouillon ». J’ai eu, au
même moment, l’opportunité d’entrer à l’ESAV (école supérieure d’audiovisuel de
Toulouse), et le projet de journal collectif est devenu un projet audiovisuel
collectif : « Appelle ça comme tu veux ».
A partir d’un argument scénaristique assez simple (quatre jeunes gens volent une caméra à une famille de
touristes japonais, filment leur vie et la société qui les entoure) a commencé un tournage-mode de vie étalé sur
plusieurs mois, mélangeant moments écrits et improvisés.
A partir d’un deuxième argument scénaristique assez simple ( ces mêmes quatre jeunes gens fixent un
mégaphone sur le toit d’une voiture et traverse le pays en slammant ce qui leur passe par la tête) est née la
suite.
Les deux films, « Appelle ça comme tu veux 1 et 2 » (60 min), ainsi qu’un bonus retraçant ce qu’a été cette
expérience et montrant des extraits d’autres petits films réalisés pendant cette période (2005/2006), vont faire
l’objet d’une édition en Dvd en mai 2007, en série limitée, par l’intermédiaire de Mathieu Copeland, jeune
curateur d’art contemporain anglais.
Ce même Mathieu Copeland (www.mathieucopeland.net) m’avait contacté début 2006 pour un projet
d’exposition à Hong Kong, exposition avec l’artiste contemporain Loris Gréaud.
Pour ce projet, j’ai composé une bande son, puis écrit un texte, puis, à partir de cette bande son et de ce texte, écrit un scénario de film. J’ai tourné ce film à Hong kong en septembre 2006. C’est une tentative très différente
de « Appelle ça comme tu veux ». Il s'intitule «Prise de son dans un hôpital » et va être édité en Dvd en avril
2007. Une exposition aura lieu à Hong kong en mai 2007.
A partir de cette bande son et de ce texte (Poing perdu 1, 2 et 3), qu’on ne retrouve pas dans le film final
tourné à Hong kong, j’ai écrit et composé de nouvelles chansons. Elles constituent un mini-album, mon premier
solo, « Poing perdu ». Il va sortir en mai chez Ici d’ailleurs. Je vais au même moment donner quelques
performances/concerts dans lesquelles je fusionne mes différentes expériences audiovisuelles avec ces
nouvelles chansons. »
Arnaud Michniak
Chanteur du mythique groupe Diabologum dans les années 90 - 3 albums parus: « C'était un lundi après-midi
semblable aux autres » (1993), « Le goût du jour » (1994), et « 3 » (1996) chez Lithium records - puis de
Programme - 3 albums parus : « Mon cerveau dans ma bouche » (2000), « L’enfer Tiède » (2002) chez
Lithium/Labels, et « Bogue » (2004) chez Ici d'ailleurs - Arnaud Michniak s'essaie désormais à un premier
projet en solo, « Poing perdu », qui pousse dans ses retranchements le rock, le hip hop et l’électro.
Ce projet donnera lieu en live, à des concerts/performances de 35
minutes, mêlant vidéos, musique et poésie. Intitulé
"films/slams/sons" le live est composé d'extraits de ses films, de
slams et de nouvelles chansons issues de "Poing perdu". Arnaud
Michniak est accompagné sur scène par le guitariste R (Nonstop, Dj
R).
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