Thomas Fersen chansons modernisées au Palais des Sports.

Extrait de la gazette des Pluralies n°2

Thomas FERSEN !!!!!!!!!!!!!
Tiraillés entre la météo incertaine et le cadre somptueux offert par le cloître, les organisateurs de nos Pluralies ( et nous les nommerons même : Jacquy, Damien, Julien et Eric) ont finalement opté, après maintes hésitations, pour la prudence : c'est le Palais des Sports qui a été transformé en salle de concert pour la venue à Luxeuil de Thomas Fersen. Sage décision, puisque c'est des la première chanson ("je n'ai que deux pieds") jusqu'au dernier rappel que ce repli nous a abrités de la pluie battante ! Pas de regrets, donc, pour les amoureux du cloître...

Le concert fut excellent et le public visiblement conquis. C'est peut-être le costume de Fersen (qu'il porte à merveille, par ailleurs...) qui a donné le premier le ton de la soirée : marron, cintré, pattes d' "eph", bref, années soixante. C'est dans cet univers désuet, mais charmant, qu'a navigué le public, entre cette voix singulière - indescriptible - cet accordéon, ce violoncelle et ce trombone (parfois même ces accords de clavecin...). Les musiciens, complices, nous ont emmené dans leur univers, feignant admirablement l'intimité, malgré les pres de 600 (!) regards braqués sur eux... et on y a cru.
Mais c'est non sans quelques chansons plus "rock'n roll" que s'est déroulé le concert : Fersen n'aura donc pas renié sa période punk, où The Clash était son icône. Cette époque révolue, la rythmique parfois endiablée nous a rappelé ces influences... sur le plan musical en tout cas. Car Thomas Fersen ne prétend pas vouloir changer le monde : être engagé n'est pas son but, on l'avait compris.
Pas besoin donc que la politique s'en mêle pour apprécier le style inclassable de Fersen et de ses musiciens (car on n'oublie pas, surtout pas l'accordéoniste et son impro !), qui nous ont offert hier soir un beau voyage dans le temps, donc, et dans la musique telle qu'il faut qu'elle dure : variée, surprenante, ... belle.

Florence.

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